mardi 25 août 2015

Ubud

Apparemment, ce n'est pas simple de rejoindre Ubud depuis Padangbai par les transports. Il faut aller jusqu’à la grande route, attendre un hypothétique bemo, puis en changer plusieurs fois. Je me rabats donc sur une navette touristique. Ce n'est pas si cher et surtout, c'est direct. Il faut un peu plus d'une heure pour rallier Ubud. À l'arrivée, un rabatteur me propose son homestay. Il me certifie que, bien entendu, c’est le plus beau de la ville et qu’il est situé juste à coté, au centre. Il me propose de m'y emmener. Après tout, qu'est-ce que je risque ? S'il ne me plaît pas, j'irai en voir un autre. Ubud est un lieu très touristique, ça pullule d'hébergements. Finalement, je suis agréablement surpris. Son homestay n'est pas si mal. Il y a une petite piscine et la chambre est à l’étage avec une jolie vue sur les toits des maisons environnantes. L'endroit est calme et agréable. Je la prends. Elle vient juste d'être libérée. Pour leur laisser le temps de la nettoyer, je vais faire un tour en ville. C'est plein de touristes occidentaux. Ils viennent passer un ou deux jours ici depuis les plages du sud. Ça les dépayse un peu. Toutes les boutiques des rues du centre ne sont que restaurants, hôtels et boutiques de souvenirs. Tout est fait pour faire raquer le touriste. On a l'impression d'être un portefeuille ambulant. Je ne suis vraiment pas dans mon monde. Même le marché n'a rien de local. Lorsque j'en sors, je crois reconnaître une ancienne collègue de chez Kaufman, Kristel. C'est impressionnant comme elle lui ressemble. En fait, c'était bien elle. Lorsqu'elle m'aperçoit, elle me reconnaît. Incroyable de se retrouver ici ! Elle me présente sa petite famille. On discute deux minutes puis on se dit à bientôt. Je continue à déambuler. Je vais visiter un temple où des centaines de femmes préparent des bouquets de fleurs pour les offrandes. Je me fais rappeler à l'ordre car j'ai oublié de mettre un sari, vêtement indispensable lorsqu'on pénètre dans un temple hindou. Je déjeune dans un restaurant touristique. Sans plus et l'addition est salée. Je vais faire un saut à la forêt des singes qui se trouve à la sortie de la ville, mais ça sent l'attrape-touristes à plein nez. Ça ne me dit rien. Je continue de me balader un peu. Il n'y a vraiment pas grand chose d'intéressant à voir. Puis je vais passer l'après-midi dans la piscine. C'est encore là qu'on est le mieux.