Surakarta, anciennement Solo
Comme j'ai bien fait le tour de Jogjakarta, il faut que je bouge. Je décide d'aller à Solo. Avec un peu de chance, je trouverai là-bas un train pour Surabaya. Solo se trouve à environ 70 kms au nord-est de Jogjakarta. Il faut compter une heure de train. Pour Solo, pas de problème pour en trouver un. Ce sont des trains de banlieue. Je prends celui de 9 heures. Arrivé vers 10 heures, je vais tout de suite au guichet pour me renseigner sur les trains pour Surabaya. Par chance, il y en a un avec de la place qui part à 4h30 demain matin. C'est un peu tôt mais on ne va pas faire la fine bouche. Je prends mon billet puis cherche un hôtel à proximité de la gare. J'en trouve un moderne avec clim, TV, wifi pour pas si cher que ça. Finalement, les choses s'arrangent. Tant mieux. J'ai la journée pour aller visiter la ville. Je prends un pousse-pousse qui m'emmène au centre ville. Solo est le siège d'un ancien royaume qui maintenant n'existe plus. Mais c'est aussi la ville des rébellions. En 1998, suite à la crise économique asiatique, les habitants ont mis la ville à sac. Ce sont surtout les commerçants chinois qui ont morflé. Leurs boutiques ont été pillées et brûlées. Le Kraton du Sultanat a aussi subi de sérieux dégâts. Mais il se visite quand même. Bon, il faut être honnête, il n'y a pas grand chose à voir hormis la collection de calèches des sultans. Il y en a de toutes les époques. Je me promène dans le centre ville mais comme nous sommes dimanche, il n'y a pas grand chose d'ouvert. Je retourne à l'hôtel en passant par les petites ruelles qui longent les canaux. C'est relativement calme. Les enfants me font de grands sourires. Hello mister ! Dommage que les canaux servent de poubelles. Ça doit grouiller de moustiques. J'essaie de me coucher tôt pour dormir un peu avant le départ. Juste au bas de ma fenêtre, il y a un concert de musique traditionnelle. C’est assez joli, mais moi qui ne voulait pas faire de vieux os ce soir, c'est pas de chance.