jeudi 6 août 2015

Le palais des sultans

J'ai investi dans des boules Quies plus efficaces. J’ai oublié les miens à Pangandaran. J'ai donc vachement bien dormi et fait la nique aux muezzins. Je savais bien que je finirai par les avoir. Ce matin, je vais visiter le Kraton, le palais des sultans. Je retrouve la foule des touristes. Mais quand on est tout seul, on arrive à éviter les groupes. L'endroit est assez agréable. Il y a de la fraîcheur partout. Ils savaient vivre ces sultans. Il n'y a rien d'extraordinaire mais ça vaut le coup d'œil. Il y a encore un sultan en activité à Jogjakarta. Comme son grand-père, très aimé du peuple, a filé un coup de mains aux révolutionnaires pour foutre les hollandais dehors, on lui a permis de conserver son palais et certains de ses avantages. Il a encore une cour et un millier de personnes qui bossent pour lui. La demeure où il réside ne se visite pas mais le reste des bâtiments, oui. On a l'impression de se retrouver cent ans en arrière. Il y a même des musiciens qui jouent de la musique traditionnelle. Ça fait le bonheur des touristes. Un peu plus loin, il y a le Taman Sari, le parc d'agrément des anciens sultans. Il est sans doute plus intéressant que le palais lui-même. Il y a des piscines et pleins d'autres petits bâtiments, la plus part en ruines. Certains ont été rénovés. Beaucoup ont été ravagés par les tremblements de terre ou par les conflits. Mais ce qui reste visible est plutôt sympa. Lorsque je sors, un petit vieux insiste lourdement pour me faire revisiter le site. Je lui réponds que j'en viens. Ai-je bien vu la mosquée ? Non ? Ça ne me dit rien ? Et hop, on y retourne. Et heureusement, car l'endroit est vraiment chouette. Ça aurait été dommage de rater ça. Je lui file un petit billet pour le remercier. Sur le chemin du retour, je m'arrête au marché central pour acheter deux chemises. Il faut que je change les miennes qui commencent à dater. Puis je passe dans une petite agence de voyage pour réserver un circuit pour aller demain visiter le plateau de Dieng. Au début, je voulais y aller par mes propres moyens mais c'est trop compliqué sans perdre un temps fou dans les transports.