En route vers le Bromo
Je me réveille à 4h00 et fonce à la gare pour prendre mon train. Il arrive pile à l'heure. Lorsque je pénètre dans le wagon, il est quasi complet, sauf ma place qui m'attend. La plus part des voyageurs dorment. Je tente moi aussi de piquer un petit roupillon mais sans succès. J'ai toujours eu beaucoup de mal à fermer l'œil dans les transports. Dès que ça bouge, impossible de m'endormir. Lorsque le soleil se lève vers 6 heures, on distingue enfin les paysages. Toujours un peu les mêmes. Des champs de cannes à sucre, du maïs et des rizières à perte de vue. Il faut reconnaître que c'est beaucoup plus agréable et plus reposant de voyager en train. En plus, c'est plus rapide. Nous arrivons en gare de Surabaya à 8h30. Je trouve une autre train pour Probollingo, à une centaine de kilomètres à l’est, départ à 9h00. Pour le moment, ça se déroule pas trop mal. À la sortie de la gare de Probollingo, je trouve un mini bus qui nous emmène à la sortie de la ville. Il y a là plusieurs touristes, essentiellement occidentaux, qui attendent un véhicule pour monter à Bromo. C'est un peu le bordel dans l'organisation et certains touristes finissent par s'énerver. Finalement, on nous entasse dans un autre minibus pour une heure de route de montagne. On sent tout le monde fatigué par le voyage. La brume à recouvert la montagne. On n'y voit pas grand chose. Arrivé là-haut, c'est la course à l'hôtel. Là aussi, c'est le foutoir. On a le choix entre des hôtels de luxe et des chambres pourries, mais pas données pour autant. C'est l'arnaque à tous les niveaux. Je réussis à trouver une chambre minable chez l'habitant. Tout suinte d’humidité, c’est presque insalubre. Mais bon, je n'ai pas trop le choix. C'est ça ou redescendre. Il fait beaucoup plus froid ici. On a bien perdu 10 degrés. Il faut ressortir le pantalon et la polaire. Je fais la rencontre d'un frère et d'une sœur lyonnais très sympas. Comme nous sommes dans les nuages, on se réfugie dans un restaurant à boire des thés chauds tout en discutant. De toute manière, il n'y a que ça à faire. Certains doivent se lever à 3 heures du matin pour aller admirer le lever du soleil sur le cratère. Moi, ça ne me tente pas trop. J'ai besoin de dormir. Cette journée de voyage fut éreintante.