dimanche 30 août 2015

Les parcours

Parcours Java

                     
                    
Parcours Bali                                                   Parcours Lombok

samedi 29 août 2015

Le retour

C'est mon dernier jour en Indonésie. Un voyage sans problème. J'ai rencontré des gens toujours gentils et souriants. J'ai vu de beaux paysages. Rien de transcendant mais tout de même, ça valait le coup d'œil. J'avoue que j'ai été plus emballé par Java et Lombok que par Bali. Java est plus authentique et il y a moins de touristes. Ceci expliquant sans doute cela. Je dois libérer la chambre à midi. Je profite donc du temps qu'il me reste pour aller me balader le long de la plage. Je vais le plus loin possible, jusqu'à la clôture de l'aéroport. La plage est bordée d'hôtels de luxe avec de superbes piscines. En fait, je pense que pour aimer Bali, il faut aimer glander sur un transat ou alors aimer le surf. Finalement, l'aéroport n'est pas si loin que ça. De retour à l'hôtel, je récupère mon sac et j'y retourne donc à pieds, mais en passant cette fois-ci par la route principale qui traverse Kuta. Elle est bordée de restaurants de toutes sortes qui se touchent presque les uns les autres. Je déjeune vite fait dans l'un d'eux. J'arrive suffisamment tôt à l'aéroport. Au contrôle de police, on me signale que mon visa est expiré depuis hier. Je n'avais pas fait attention qu'il s'agissait d'un visa de trente jours et non d'un mois. Il faut donc que je paye une amende pour un seul jour de dépassement. J'essaie de négocier mais ces cons ne veulent rien entendre. Par chance, il me reste assez de roupies en poche pour payer la prune. Ça m'énerve de filer ça aux flics mais je n'ai pas trop le choix. Je vais voyager avec Malaisian Airline, la compagnie qui vient de perdre deux avions. Je croise les doigts. Nous faisons une escale à Kuala Lumpur d'à peine une heure. Pour la première fois, je monte dans un A380, le gros avion d'Airbus à deux étages. Je suis confortablement installé au deuxième étage avec, pour une fois, de la place pour allonger mes jambes. J'arrive à dormir un peu, une fois n'est pas coutume. Nous arrivons à Roissy à 5 heures. Il va falloir se recaler à l'heure française. 6 heures de décalage. Ce qui m'impressionne le plus arrivé à Vincennes, c'est le calme. Plus de vacarme de voitures et scooters. L'air parait beaucoup moins pollué. Il fait un temps magnifique. C'est parti pour une séance de rangement et de machines à laver. Demain, il faut reprendre le boulot...

vendredi 28 août 2015

Kuta Bali

Après un petit déjeuner sur la terrasse face aux rizières, en compagnie des grenouilles, je vais attendre mon minibus sur le trottoir. Il est un peu en retard car il doit récupérer tous ses voyageurs à leur hôtel. Le sud de Bali n'a pas grand chose à voir avec le nord. Denpasar, la capitale, en occupe une grande partie. Il n'y a apparemment pas grand chose à voir. Les touristes viennent uniquement là pour les plages. Kuta n'est à première vue pas très avenante. Il y a des hôtels luxueux du côté mer et une ville un peu désordonnée à l'intérieur. Je me demande bien pourquoi les gens font des milliers de kilomètres pour passer leurs vacances ici ? Sans doute à cause du coût de la vie particulièrement bon marché. C'est quand même extrêmement bidochonland. À mon avis aucun intérêt. Je voulais voir, j'ai vu. Son seul avantage, c'est qu'elle se situe à deux pas de l'aéroport, donc pratique pour prendre son avion. Je trouve un hôtel un peu miteux dans le centre mais à cinq minutes à pied de la plage. Je vais faire un tour du côté du marché pour acheter des cartouches de clopes. 1,20 € le paquet. C'est pas encore aujourd'hui que je vais arrêter de fumer. Puis je vais faire une balade sur l'immense plage. Il y a pas mal de monde, notamment des surfers. Le soir, je vais me balader un peu dans les rues du quartier pour voir l'ambiance nocturne. Incroyable ! Ça grouille de monde. Il y a des restaurants et des pubs partout remplis de bofs du monde entier qui boivent de la bière en écoutant de la musique techno à fond et en regardant du foot sur des écrans de télé géants. Les touristes, plutôt jeunes en général, sont essentiellement anglo-saxons et asiatiques. Beaucoup d'australiens j'imagine. Les putes sont de sortie en proposant à qui veut des massages très spéciaux. Le quartier est devenu un immense bordel. Un mélange de dépravation et de Disneyland. On est vraiment très loin du Bali que j'ai vu jusqu'à présent. Que doit penser un paysan balinais qui débarque ici pour la première fois ? C'est un monde de fous. Voilà, je sens que mon voyage se termine. Ce n'est pas la meilleure des fins mais je peux dire maintenant que j'ai vu Kuta. Pas sûr sur j'y revienne un jour.

jeudi 27 août 2015

Une journée de plus à Ubud

Ce matin, il faut que je m'occupe de trouver un billet de bus pour aller à Kuta, dans le sud de l'île, près de l'aéroport. Les transports publics sont apparemment compliqués ici. Et il n'y a que deux navettes touristiques par jour. Une à 9 heures et une autre à midi. Incroyable que pour une ville touristique comme Ubud il n'y en ait pas plus. On m'explique que la plus part des touristes viennent ici en taxis ou en voitures de location. Toutes les agences n'ouvrent qu'à dix heures. C'est donc foutu pour la navette de 9 heures. Autant en profiter pour aller me balader un peu. J'ai repéré dans mon guide un chemin de randonnée au nord de la ville. Il longe une crête entre deux rivières encaissées puis traverse quelques jolies rizières. C'est une belle promenade. Je croise pas mal de touristes. Pas étonnant puisque cette randonnée est dans tous les guides. Mais ça valait vraiment le coup. Au retour, je m'arrête dans une petite agence de voyage pour réserver mon bus. On m'apprend que tout est complet pour aujourd'hui. Il faut que je prenne un taxi privé mais c'est cher ou que j'attende les prochaines navettes de demain. Je sens que je suis bon pour rester un jour de plus à Ubud. Mais finalement ce n'est peut-être pas si mal. Je ne suis vraiment pas pressé de me rendre à Kuta, l'enfer du tourisme de masse. Je décide d'en profiter pour changer de homestay. J'en ai repéré un hier très sympa, au milieu d'un beau jardin, en plein centre ville. La chambre est à l'étage avec une vue extraordinaire sur les rizières. Elle est à l'abri des bruits de la circulation. Ici, on entend que le chant des oiseaux et le croassement des grenouilles. Je passe l'après-midi à bouquiner sur la terrasse en contemplant ce petit coin de paradis.

mercredi 26 août 2015

Les rizières d'Ubud

Je dois malheureusement changer de homestay. Le chambre que j'occupe était déjà réservée pour aujourd'hui. On m’avait prévu. Le patron me trouve une chambre dans un autre homestay juste à côté. Elle a moins de charme mais elle est au calme. Ça ira très bien. Je loue un scooter pour aller visiter les environs. Ubud est entouré de rizières en terrasses. C'est ce qui fait sa réputation. C'est joli mais j'avoue que j'en ai tellement vu depuis le début de mon voyage que le charme n'opère plus vraiment. Je sature un peu. Par contre, je tombe par hasard sur un magnifique hôtel de luxe avec une immense piscine bien intégrée dans un cadre extraordinaire. Ça donne presque envie d'y passer plusieurs jours. Je sillonne un peu toutes les routes du nord, puis du sud. Il faut reconnaître que la région est plutôt jolie. C'est truffé d'hôtels et de restaurants accrochés aux collines avec vue sur les rizières. Et puis, c'est relativement propre. Le tourisme amène aussi des bonnes choses. Je termine la journée au spa pour me faire bouffer les peaux mortes des pieds par des petits poissons. Au début ça chatouille un peu mais c'est très relaxant et ça rend les pieds tout lisse. J'adore ça.

mardi 25 août 2015

Ubud

Apparemment, ce n'est pas simple de rejoindre Ubud depuis Padangbai par les transports. Il faut aller jusqu’à la grande route, attendre un hypothétique bemo, puis en changer plusieurs fois. Je me rabats donc sur une navette touristique. Ce n'est pas si cher et surtout, c'est direct. Il faut un peu plus d'une heure pour rallier Ubud. À l'arrivée, un rabatteur me propose son homestay. Il me certifie que, bien entendu, c’est le plus beau de la ville et qu’il est situé juste à coté, au centre. Il me propose de m'y emmener. Après tout, qu'est-ce que je risque ? S'il ne me plaît pas, j'irai en voir un autre. Ubud est un lieu très touristique, ça pullule d'hébergements. Finalement, je suis agréablement surpris. Son homestay n'est pas si mal. Il y a une petite piscine et la chambre est à l’étage avec une jolie vue sur les toits des maisons environnantes. L'endroit est calme et agréable. Je la prends. Elle vient juste d'être libérée. Pour leur laisser le temps de la nettoyer, je vais faire un tour en ville. C'est plein de touristes occidentaux. Ils viennent passer un ou deux jours ici depuis les plages du sud. Ça les dépayse un peu. Toutes les boutiques des rues du centre ne sont que restaurants, hôtels et boutiques de souvenirs. Tout est fait pour faire raquer le touriste. On a l'impression d'être un portefeuille ambulant. Je ne suis vraiment pas dans mon monde. Même le marché n'a rien de local. Lorsque j'en sors, je crois reconnaître une ancienne collègue de chez Kaufman, Kristel. C'est impressionnant comme elle lui ressemble. En fait, c'était bien elle. Lorsqu'elle m'aperçoit, elle me reconnaît. Incroyable de se retrouver ici ! Elle me présente sa petite famille. On discute deux minutes puis on se dit à bientôt. Je continue à déambuler. Je vais visiter un temple où des centaines de femmes préparent des bouquets de fleurs pour les offrandes. Je me fais rappeler à l'ordre car j'ai oublié de mettre un sari, vêtement indispensable lorsqu'on pénètre dans un temple hindou. Je déjeune dans un restaurant touristique. Sans plus et l'addition est salée. Je vais faire un saut à la forêt des singes qui se trouve à la sortie de la ville, mais ça sent l'attrape-touristes à plein nez. Ça ne me dit rien. Je continue de me balader un peu. Il n'y a vraiment pas grand chose d'intéressant à voir. Puis je vais passer l'après-midi dans la piscine. C'est encore là qu'on est le mieux.

lundi 24 août 2015

Retour à Bali

Je vais retourner aujourd'hui à Bali où il me reste encore pas mal de trucs à voir. Je profite une dernière fois de la piscine et du splendide jardin de l'hôtel. Le personnel est vraiment très chouette. C'est une bonne adresse à retenir. Cette fois-ci, je ne me fais plus avoir. Je vais au centre du village pour trouver un taxi-scooter qui m'amènera directement au port de Lembar. Nous ne mettons qu'à peine plus d'une heure pour faire la route. Il est 13 heures et j'arrive à prendre in extremis un bateau qui est sur le point de partir. L'inconvénient, c'est qu'il est archi plein. Impossible de trouver une place assise. Debout, la traversée risque d'être longue. Heureusement, j'arrive à me faufiler et trouver un siège dans la cabine intérieure. La mer est un peu plus houleuse qu'à l'aller. Certains ont le visage décomposé. Arrivé à Padangbai, je retrouve mon petit hôtel que j'aimais bien. On me donne une chambre au dernier étage avec une petite loggia et une très belle vue sur la plage. J'aime beaucoup cet endroit. Au loin, on entend la sirène des bateaux qui partent du port.

dimanche 23 août 2015

Tetebatu

Aujourd'hui, je vais louer un scooter pour aller visiter le centre de l'île. C'est finalement la meilleure solution pour circuler un peu sans dépendre des transports publics vraiment trop aléatoires. Comme je n'ai pas de guide sur Lombok, je vais voir un peu sur internet et je choisis Tetebatu comme destination, un peu au pif. C'est au pied du volcan Rinjani, le plus haut sommet de l'île. Il parait que l’endroit est joli. On verra bien. Le réceptionniste m'explique un peu comment fonctionne le scooter puis c'est parti. J'ai chargé l'itinéraire sur mon smartphone. C'est vraiment très pratique ce truc. Plus besoin de s'arrêter pour lire une carte. Une douce voie vous susurre la direction dans l'oreillette. En plus, elle me fait emprunter les petites routes, un peu chaotiques certes, que je n'aurais jamais imaginer prendre. Le problème, c'est que le point de destination que je lui ai donné n'était apparemment pas le bon. Je tombe sur un parc avec deux grandes piscines alimentées par une petite cascade qui descend de la montagne. Ce doit être l'attraction du coin. Il n'y a que des indonésiens, un peu étonnés de me voir là. C'est moi qui suis devenu l'attraction. Un peu paumé, il a donc fallu finir le trajet en demandant ma route tous les 500 mètres. Les gens sont adorables et toujours prêt à rendre service. Ils ne parlent pas anglais mais on arrive à se comprendre grâce aux gestes. Souvent, ils sont surpris de voir un touriste blanc perdu dans le coin. J'espère que le scooter tiendra le choc car les pistes sont de plus en plus mauvaises. Heureusement, mes vieux réflexes de conduite sur pistes africaines reviennent vite. J'ai l'impression de revenir trente ans en arrière. Je finis tant bien que mal à trouver le village de Tetebatu. Je suis la piste le plus loin possible pour rejoindre un village perdu sur le flan de la montagne, entouré de rizières. Là, je tombe par hasard sur Ron, un guide local qui me propose de me faire découvrir sa région. Il est drôle et pas plus haut que trois pommes. Allez banco ! Il me fait passer par des chemins impossibles à trouver tout seul. Ça me permet de faire de très jolies photos. Ron parle un peu le français car il balade pas mal de touristes par l'intermédiaire de tours operators. Enfin, quand je dis parler, c'est un grand mot. Disons plutôt baragouiner. Mais il est marrant, il me fait bien rire. On dirait un hobbit. Nous nous promenons durant deux bonnes heures. D'abord dans les rizières où les femmes piquent le riz et les hommes labourent la terre, puis dans une forêt pour apercevoir quelques singes et enfin voir une petite cascade. À notre retour, sa famille nous a préparé un poulet coco pour déjeuner. En face de chez lui, une machine mobile à écosser le riz fait pas mal de barouf. Elle fait le tour des maisons pour raffiner le riz des gens fraîchement séché. L'heure tourne. Il faut que je rentre à Kuta si je ne veux pas être surpris par la nuit. Je m'arrête dans un petit restaurant du village qui a du wifi pour recharger l'itinéraire du retour sur mon smartphone. Malheureusement, quelques kilomètres plus loin, la route est coupée. Il y a un pont cassé en train d'être reconstruit. Impossible de passer. Et ça, Google Maps ne l'a pas prévu. Mon GPS s'affole et me dit un peu n'importe quoi. Il ne sait plus par où me faire passer. Donc, c'est un peu le merdier pour retrouver mon chemin. Me voilà reparti sur les pistes chaotiques en demandant mon chemin à chaque croisement. J'ai l'impression de faire un grand détour. Je me perds plusieurs fois. Mais je finis par trouver une vraie route goudronnée et là, le GPS reprend le relais. Comme nous sommes dimanche, c'est le jour des cérémonies. Je croise à plusieurs reprises des défilés de musiciens, de gens bien habillés et de femmes très maquillées, un peu comme des geishas. Ça n'a pas l'air de les gêner qu'on les prennent en photos, bien au contraire. C'est fou le nombre de mosquées en construction. Apparemment, chaque petite ville veut sa grande mosquée. J'arrive à Kuta juste avant la tombée de la nuit. C'était encore une très belle journée.

samedi 22 août 2015

Kuta Lombok

Au réveil, je découvre Kuta de jour. L'hôtel paraît moins féerique, sans doute à cause de l'absence de l'éclairage de nuit, mais la plage est magnifique. Elle est entourée de petites collines, ce qui lui donne un petit côté sauvage. Elle déserte. Seuls quelques badauds se promènent ou font leur jogging. Marcher sur la plage n'est pas facile car on s'enfonce à chaque pas de plusieurs centimètres. Ce n'est pas vraiment du sable. Ça ressemble plutôt à des miettes de coraux. Où sont passés tous les touristes ? Sans doute dorment-ils encore ? Je vais me renseigner dans le village pour trouver un scooter à louer. On me conseille de m'adresser directement à mon hôtel, c'est plus simple. Ce que je fais et en réserve un pour demain. Finalement, c'est plus pratique de sillonner l'île à partir de Kuta. Et puis l'hôtel est sympa. Ce serait dommage d'en changer, maintenant que j'ai trouvé une chambre. L'après-midi est consacré à la lecture au bord de la piscine. C'est bon de glander un peu.

vendredi 21 août 2015

Le bateau pour Lombok

Ce matin, il fait un temps magnifique. Je prends mon temps pour profiter de ce bel hôtel. Je vais quand même me balader un peu sur la plage. Je grimpe sur la petite colline qui surplombe la plage. Il y a un temple hindou. Il doit y avoir une cérémonie car il y a beaucoup de monde en habit traditionnel. Je profite de la belle vue sur le village pour prendre quelques photos. Puis je vais faire un saut à la gare maritime pour me renseigner sur les horaires des bateaux. Il en part un à peu prêt toutes les heures. Il y a deux types de navettes qui vont à Lombok. Les vedettes rapides qui mettent environ une heure et demi pour traverser. Ce sont celles que prennent la majorité des groupes de touristes qui vont à Senggigi, une station balnéaire particulièrement touristique, et donc à fuir. Et puis il y a les gros bateaux que prennent les indonésiens. Ils mettent plus de temps. Quatre heures pour aller à Lembar, plus au sud de Lombok. C'est l'option que je choisis. J'aime bien les traversées en bateau. Ça fait croisière. Je rate de peu celui de 11h30. C'est pas grave, je prendra le suivant. Une heure, ça passe vite. Il y a toujours des trucs à voir sur un port. Ça s'active de partout. La traversée de 70 kilomètres se passe bien. La mer est calme. J'écoute de la musique en regardant les volcans à l'horizon. Les passagers sont essentiellement des indonésiens mais il y a aussi quelques routards. Le bateau n'est pas de toute première fraîcheur. Il sent le gasoil. Mais il avance à bon train. La côte de Lombok parait plus aride que celle de Bali. Une fois débarqués, les taxis et scooters nous sollicitent pour nous transporter. Mais mon but est de prendre un minibus pour aller à Kuta, dans le sud de l'île. Il parait que le coin est sympa. Si je peux éviter le scooter, c'est pas plus mal. Le port de Lembar est situé à une trentaine de kilomètres de Mataram, la capitale de l'île. Je prends donc un premier minibus qui m'emmène jusqu'au départ des bemos à Mataram. Là, je sens que ça ne va pas être aussi simple que ça. Le bemo tourne dans la ville pour remplir son bus. Ça prend plus d'une heure. Puis, finalement, j'apprends qu'il ne va qu'à Praya, à mi-chemin. De là, il faudra que je me débrouille. En plus, la nuit commence à tomber. C'est pas gagné. Je me dis que j'aurai sans doute dû prendre un scooter au port. Ça aurait été plus rapide et moins cher. On ne gagne pas à tous les coups. Arrivé à Praya, je tente de négocier avec le bemo pour qu'il m'emmène jusqu'à Kuta. Mais il me demande beaucoup trop cher. Je me résous donc à prendre un scooter. Je n'ai pas vraiment le choix si je ne veux pas rester en carafe ici. C'est parti pour 30 kilomètres de route nocturne. Avec les phares d'en face et les moustiques qui viennent s'écraser sur mes lunettes, je n'y vois pas grand chose. J'espère que mon chauffeur qui m'a prêté son casque y voit mieux sur moi. Je serre les fesses. Trente kilomètres en scooter de nuit, ça parait long, très long. Je suis bien content quand on arrive. Je pensais trouver un petit village de pêcheurs bien local, je tombe sur un nid de touristes occidentaux. On se croirait sur une plage en Thaïlande avec ses touristes européens. Tous les hôtels ont l'air full. À tout hasard, je vais me renseigner dans un hôtel luxueux au bord de la plage. Le réceptionniste très sympa me dit que tous les bungalows sont complets mais qu'il peut me dépanner avec une petite chambre dans le fond du jardin pour une somme modique. Génial, je prends. En plus, je pourrai profiter de la belle piscine. Le jardin intérieur est magnifique. Des spots mettent en valeur les arbres et les allées. C'est presque féerique.